Les mycoses : Spores et filaments présents se développent à partir des plaies des poissons affaiblis par un traumatisme externe parfois superficiel.
Les bactéries : elles sont présente dans tous les milieux. Les variations de quantité et de qualité des colonies bactériennes révèlent et engendrent des variations de la qualité du milieu.
Dans un environnement naturel relativement vaste ou les "niches" microscopiques sont innombrables, les traitements sanitaires ne sont jamais efficaces à 100%.
Ces traitements protègent et permettent la pérénité des individus du cheptel qui sont peu résistants vis à vis des pathologies ciblées. Mais ils épargnent aussi inévitablement des organismes pathogènes parmi les plus résistants vis à vis des traitements mis en oeuvre. Cela conduit progressivement à élever des générations successives de moins en moins résistantes dans un environnement de plus en plus agressif.
A la pisciculture où nous tentons de travailler en "vase clos", nous avons fait le choix de ne plus effectuer de traitement. Une telle pratique est lourde de conséquences et même avec une démarche conforme au "respect du confort animal", il nous faudra plusieurs années avant de reconstituer une dynamique de production durable, c'est à dire : un cheptel résistant dans un environnement composé d'éléments pathogènes faibles.
- Les antibiotiques ne sont plus utilisés à la pisciculture carpio depuis 1991 - - Les insecticides "organophosphorés" ne sont plus utilisés à la pisciculture carpio depuis 2005 - - Le formol et le cuivre ne sont plus utilisés à la pisciculture carpio depuis 2015 -