L'eau de remplissage de l'étang issue du forage ou de la lagune est filtrée sur un tamis de 300 µ pour retenir les prédateurs (insectes, autres alevins...). Pour d'optimiser la survie des lavres, le début de la mise en eau de l'étang d'alevinage intervient au moment de la ponte des poissons qui y sont destinées. De cette façon le rythme biologique de l'étang est synchronisé avec celui des larves. Celles-ci sont donc introduite dans un environnement riche en phytoplancton et en rotifères et ou les copépodes n'ont pas eu le temps de se développer
en quantié pénalisante. On évite ainsi l'utilisation des insecticides qui seraient nécessaires à l'éradication des copépodes. |
Un étang d'élevage larvaire en " eau verte " |
Deux ou trois seaux de 50000 larves chacun, et l'étang est " plein " ! Gare aux prédateurs ! |
Deux ou trois seaux de 50000 larves chacun, et l'étang est " plein " ! Gare aux prédateurs ! |
Les larves de poissons sont rapidement sevrées de leurs aliments naturels à l'aide de farines qui leur sont distribués 2 à 3 fois par jour. Leur croissance est rapide et lorsque les copépodes apparaîssent, ceux-ci ne présentent plus de danger pour les alevins et en deviennent même rapidement les proies. |
La granulométrie de ces farines augmente progressivement au fur et à mesure de la croissance des poissons. |